Dans mon ardent désir de tout savoir sur l'univers de The Walking Dead, je me suis attelée à la lecture du premier tome de la trilogie bouquins, L'Ascension du Gouverneur. Un super roman qui met en scène avec brio un de mes personnages désormais préférés de la saga : le Gouverneur de Woodbury.


Un road-trip dans l'univers apocalyptique de The Walking Dead
Philip Blake, son frère Brian, sa fille Penny et deux de leurs amis ont survécu à la soudaine apparition de zombies qui a changé l'écrasante majorité de la population en montres affamés. Pour sauver leur peau, ils fuient de cachette en cachette, échappant de peu aux attaques de morts-vivants, non sans laisser derrière eux de belles traînées d'hémoglobine et de jus de cervelle. Jusqu'à leur arrivée à Woodbury, une communauté de survivants dirigée par des militaires sans foi ni loi, qui s'amusent de semer la terreur au sein d'une population terrifiée. Là, les choses vont prendre une tournure dramatique, et le suspense devenir plus oppressant que jamais.

Des personnages à la psychologie fouillée
La fuite des personnages d'un lieu à un autre accapare les trois quarts du roman. Cette partie pourrait être ennuyeuse si les personnages, leur personnalité et leurs relations n'étaient pas aussi creusés. Toute l'originalité du roman réside dans la montée en puissance de la part sombre et bestiale qui se cache en chacun, et qui s'étale au grand jour quand souvient la question incontournable : la morale telle qu'elle existait avant la fin du monde est-elle toujours valable quand, à chaque instant, il faut lutter pour sauver sa peau ? Les auteurs explorent avec brio les changements de comportement qui découlent des conditions de survie, et je dois dire que la fin m'a laissée abasourdie. J'ai compris assez rapidement qui était le Gouverneur, jusqu'à ce que la fin me laisse sur un revirement de dernière minute auquel je ne m'attendais absolument pas. Et évidemment, je lirai la suite avec impatience et délice !

The Walking Dead, tome 1 : L'Ascension du Gouverneur de Robert Kirkman et Jay Bonansinga, Le Livre de Poche, 2012, 352 pages

C'est lundi, que lisez-vous ? est un rendez-vous hebdomadaire initié par Mallou et repris par Galleane.
La bannière a été créée par Galleane.




Qu'ai-je lu dernièrement ?

Que suis-je en train de lire ?

Que lirai-je ensuite ?

Et vous, que lisez-vous ?


On croise ses talons aiguilles dans tous les restaurants de la ville, ses petits plats préparés avec amour son jalousés par ses invités, aucune technique de découpe de 350 sorts de fromage ne lui échappe, sa manucure et son mascara restent impeccables même après une séance d'oignons émincés et elle vit en mode 2.0. "Elle", c'est la foodista. Toujours au courant des dernières tendances culinaires, ne pouvant s'empêcher de penser, respirer, parler cuisine...

Tout est dans le quatrième de couverture. Dans ce petit guide, Mathilde Dewilde, grande gagnante de l'émission Un dîner presque parfait, détaille la foodista sous toutes les coutures : la foodista au quotidien, la foodista chez elle, la foodista au resto, la foodista en voyage... Sa vie tourne autour de la cuisine et elle n'est motivée que par l'idée de savoir quel plat elle mangera au prochain repas. 

C'est un peu caricatural, mais ce livre l'est aussi par certains côtés. Si certains conseils s'avèrent très utiles pour l'amatrice de cuisine que je suis (les must-have du frigo, faire son marché, trouver son plat signature...), beaucoup d'autres aspects ne m'ont pas touchée, parce que je ne suis pas une foodista. En effet, la foodista, selon Mathilde Dewilde, est un personnage très mondain, dont l'agenda est truffé de déjeuners, sorties au restaurant et séances de dédicaces de grand chefs. Personnellement, je préfère de loin les expériences en cuisine aux cocktails-talons aiguilles. Et ces clichés de la "super-foodista-bobo-parisienne-toujours-à-l'aise-sur-ses-talons" m'ont, je l'avoue, un peu gênée, voire agacée.

Cela dit, Mathilde Dewilde prodigue d'excellents conseils pour bloguer efficacement, en parvenant à gérer habilement son temps, ses envies et son inspiration. Le chapitre consacré à cette activité m'a beaucoup plu et j'en ai tiré quelques astuces que je pourrai réutiliser pour mon blog.

Enfin, le style est très girly, plein de fraîcheur, et le guide se parcourt avec gourmandise. A noter, les illustrations et la maquette très sympas, qui rendent la lecture encore plus agréable.

Foodista, traité pratique d'une gourmande accomplie de Mathilde Dewilde, éditions de La Martinière, 2012, 143 pages.

Je remercie chaleureusement les éditions de La Martinière et Babelio pour ce partenariat.


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 Je sens poindre une grosse envie de thriller : je m'engouffre donc avec grand plaisir dans ce genre que j'adore et je verrai si cette envie est toujours là au moment de décider quelles seront mes lectures à venir.




Qu'ai-je lu dernièrement ?
Que suis-je en train de lire ?

Et vous, que lisez-vous ?


C'est après être allée voir la dernière adaptation de Total Recall (qui fut par ailleurs une belle déception) que j'ai eu envie de me plonger dans le recueil de nouvelles de Philip K. Dick, réédité pour l'occasion. A la lecture de ces récits, j'ai fait la découverte d'un grand auteur de la science-fiction, doté d'une vision noire et pessimiste de la société.

Parmi les neuf nouvelles de ce recueil, certaines m'ont touchées plus que d'autres (Nouveau modèleSouvenirs à vendre, Ah, être un Gélate..., La fourmi électrique, etc.), mais toutes m'ont étonnées par la société hostile qu'elle met en scène. Dans toutes les nouvelles du recueil, l'individu est compressé dans les rouages d'une société qui ne laisse pas la place à l'erreur, ni même à la différenciation. 

Dans ce contexte de suspicion générale, le héros ne peut se fier à personne et parfois, c'est dans son individualité même qu'il ne peut avoir confiance. A ce titre, La fourmi électrique est un récit édifiant : le personnage principal, devant les affirmations du corps médical, ne sait même plus lui-même s'il est humain ou non. 

Avec un style vif mais parfois difficile à suivre, Philip K. Dick décrit un monde où la confiance n'a plus sa place, et où la méfiance et la délation règnent en maître. La technologie est au service de la suspicion et les machines ont pour objectif de réduire à néant tous ceux qui sortiraient du rang (Nouveau modèle). Certaines situations mises en scènes par l'auteur m'ont fait froid dans le dos et m'ont fortement rappelé les livres d'un autre auteur phare du XXème siècle : George Orwell.

Dans ces nouvelles, Philip K. Dick est extrêmement pessimiste mais, tout comme Orwell, ses récits sont visionnaires et annoncent certaines dérives de notre société actuelle qui, même si le pas n'est pas encore franchi, pourraient bien un jour se retourner contre nous. J'ai énormément apprécié ces nouvelles qui m'ont donné l'envie d'aller plus en avant dans la découverte de cet auteur.

Total Recall de Philip K. Dick, Folio SF, 2012, 432 pages


J'ai lu Total Recall dans le cadre d'une lecture commune organisée par Flo Tousleslivres sur Livraddict.

Lire les avis de : Flo Tousleslivres, Aaliz


Elle était attendue au tournant. Cinq ans après avoir publié le dernier tome de la saga Harry Potter, J. K. Rowling signe son grand retour avec Une place à prendre, un roman pour adultes assez trash, qui procure toujours le même plaisir à la lecture.


Un roman social 
Je préfère vous avertir d'emblée : si vous lisez Une place à prendre, ne vous attendez pas à pouvoir le comparer avec Harry Potter, vous en seriez déçus. Dans ce roman, J. K. Rowling dresse un portrait social de la campagne anglaise et dépeint sans ménagement les moeurs les plus viles et les plus méchantes qui existent dans la nature humaine. 

Barry Fairbrother, notable de la ville de Pagford, meurt subitement. Son siège au conseil paroissial de Pagford étant inoccupé, les prétendants au poste organisent une campagne électorale où tous les coups sont permis. Très vite, cette campagne devient le révélateur des tensions sociales qui existent entre Pagford et la cité des Champs (la cité HLM qui exaspère tous les "bons citoyens" de Pagford), mais aussi entre les individus eux-mêmes.

Les relations parents/enfants, pour la majorité conflictuelles, occupent notamment une place prépondérante dans le roman. Andrews, Fats, Sukhvinder, Gaïa, Krystal... tous sont à un moment ou à un autre confrontés au désamour, à l'indifférence, à l'incompréhension voire à la violence de leurs parents, et instrumentalisent la campagne pour se venger.


Des personnages creusés
J. K. Rowling a, comme à son habitude, beaucoup travaillé ses personnages. Ce que j'ai particulièrement apprécié dans Un place à prendre, c'est qu'aucun des personnages n'est entièrement bon ou mauvais. Il n'existe pas de manichéisme dans ce roman et même si, de manière assez générale, les hommes se révèlent lâches et les femmes hystériques, chaque personnage présente des aspects positifs et négatifs. Le seul personnage que m'est paru "lisse" est Barry Fairbrother, que l'on ne connaît qu'à travers les souvenirs idéalisés que les survivants ont de lui.

Une dernière chose que montre parfaitement J. K. Rowling et qui m'a beaucoup plue : que l'on vive dans la cité misérable des Champs ou dans un magnifique cottage de Pagford, la violence et le malheur, tout comme l'amour, ne s'arrêtent pas aux limites du cadastre. Riche ou pauvre, conservateur ou progressiste, drogué ou non, la vie est compliquée dans les deux camps.

Dans un style direct, sans mâcher ses mots, J. K. Rowling décrit, dans Une place à prendre, une réalité brute, dure et sale, sans jamais l'enjoliver. Au final ressortent les efforts de tous pour prendre soin de leurs proches, par delà les petites guerres politiques et les démonstrations d'ego. L'exploit de J. K. Rowling est de faire de ce roman au thème banal un chef d'oeuvre sur les relations sociales, que l'on ne peut plus lâcher avant de l'avoir englouti.


Ma note : 18/20


Une place à prendre de J. K. Rowling, Grasset, 2012, 680 pages

Je remercie chaleureusement Priceminister qui m'a gracieusement envoyé Une place à prendre dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire. 

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J'ai eu une semaine assez chargée, avec peu de temps pour lire. 
Je n'ai donc pas vraiment avancé dans mes lectures en cours et je n'ai pas grand chose à vous raconter. 
Par conséquent, il n'y aura pas de vidéo cette semaine.


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Aujourd'hui, petite vidéo "conseils lecture" dans laquelle je partage mon expérience des romans d'Amélie Nothomb. J'ai trouvé intéressant de vous faire part de quelques conseils pour bien aborder l'oeuvre de cet auteur atypique et haut en couleurs.
Si ce format de vidéos vous intéresse, n'hésitez pas à me le dire et à me faire part de vos suggestions !

Premier roman de l'écrivain néo-zélandais Paul Cleave, Un employé modèle a rapidement rencontré le succès en France, plébiscité par les lecteurs. Un succès mérité pour ce thriller original qui met en scène un tueur en série calculateur... et attachant.


Le crime dans la peau du tueur
Toute l'originalité d'Un employé modèle est là : suite à des crimes qui lui sont attribués à tort, c'est Joe, un tueur en série particulièrement immonde, qui mène l'enquête pour retrouver le petit malin qui lui a collé sur le dos ces homicides dont il ne s'attribue pas la responsabilité.

Dans un style vif et incisif, teinté d'humour noir, Paul Cleave invite le lecteur à partager le quotidien, mais surtout les pensées de Joe. Cet homme froid, malin et manipulateur vit selon un emploi du temps partagé entre son job d'homme de ménage au commissariat central de Christchurch - d'où il a accès à tous les éléments de l'enquête -, ses visites à sa mère castratrice et bipolaire et son passe-temps du soir : assassiner sauvagement, pour le plaisir de la domination, des femmes seules et fragiles. Sur sa route, Joe croise deux femmes, Sally et Melissa qui, chacune à leur manière, vont semer son parcours d'embûches


Un psychopathe touchant
Assez rapidement, je me suis beaucoup attachée au personnage de Joe. Ses galères, sa vie minable et sa soumission à sa mère m'ont touchée, bien qu'il s'agisse d'un montre et d'un salaud fini. Un monstre qui rencontre plus fort, plus malin, plus pervers que lui et pour lequel je me suis surprise (bien malgré moi !) à prendre parti. Sally et Melissa ont, en revanche, éveillé en moi un mélange d'agacement (surtout Sally !), de peur et de dégoût. 

Au final, j'ai adoré ce roman assez noir, j'ai aimé partager les pensées d'un psychopathe qui se révèle, au fond, assez minable, mais malgré tout attachant. Je regrette un peu la fin, que j'espérais plus favorable à Joe et qui se prête assez bien, je trouve, à une suite que l'auteur écrira peut-être. Je lirai sans aucun doute le second roman de Paul Cleave, Un père idéal, qui vient de paraître en poche.

Un employé modèle de Paul Cleave, Le Livre de Poche, 2011, 476 pages


Pour la petite histoire...
J'ai rencontré Paul Cleave en juin 2012 au salon Saint-Maur en Poche. Je garde le souvenir d'un auteur très sympa, avec un accent à couper au couteau et des yeux bleus lagons dans lesquels je mourrais d'envie de me noyer...


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Ca y est, il fait froid, il fait gris... l'hiver est là ! A nous les écharpes, les pulls, les grosses chaussettes et les soirées lectures enroulés dans le plaid du canapé ! Pour passer ces trois longs mois d'hiver, rien de mieux qu'une sélection de livres "doudou" qui nous mèneront tout droit aux premiers jours du printemps !

C'est sur cette idée maligne qu'Antonine a décidé de proposer le challenge "Cold Winter", un défi où chaque blogueur choisit les livres qu'il lira cet hiver, avec pour maître mot le plaisir de lire et de partager.


Je ne pouvais passer à côté de ce beau challenge sans déjà dresser mentalement ma pile à lire de l'hiver. Du coup, je me suis inscrite et voici les livres que j'ai choisis :


Les dix femmes de l'industriel Rauno Rämerkorpi de Arto Paasilinna
Chasseuse de la nuit, tome 1 : Au bord de la tombe de Jeaniene Frost
Harry Potter et les reliques de la mort (tome 7) de J. K. Rowling

Score provisoire : 5/5


Le challenge "Cold Winter" est ouvert à tous du 1er novembre 2012 au 1er février 2013.
Pour tout savoir et vous inscrire, faites un tour sur le blog d'Antonine !